EN MOYENNE, SEULES 6 % DES RUES PORTENT DES DÉNOMINATIONS FÉMININES, EN FRANCE. LE HAVRE NE FAIT PAS EXCEPTION.
Avec Disparues, Juliette Hauguel propose une série de panneaux de direction indiquant des rues fictives, au nom de personnalités féminines bien réelles, telles que la programmeuse Ada Lovelace, la journaliste Ida B. Wells, ou encore l’alpiniste Junko Tabei. Conçue comme un jeu de piste qui ponctue la ville, l’œuvre matérialise le manque et souligne une évolution possible, en adoptant les codes de la signalétique temporaire.
Placée au fil de la ville, l’œuvre surprend le visiteur au fil de trajets usuels, comme une invitation à les prolonger à la recherche de davantage de rues qui n’existent pas, et des personnalités disparues qui leur correspondent.
La participation de Juliette Hauguel pour Un Été Au Havre a lieu dans le cadre d’un partenariat entre la manifestation et l’option Art mention Environnements et Situations Publiques de l’ésadhar – l’École Supérieure d’Art et de Design Le Havre - Rouen. Depuis 2019, les étudiants volontaires participent à un appel à projet avec le directeur artistique de la manifestation, au cours duquel ils proposent une œuvre pour la saison.
L’œuvre Disparues de Juliette Hauguel, a bénéficié de l’accompagnement technique de l’École de Production de la Métropole Havraise.
Les personnalités disparues représentées :
Née en 2001, Juliette Hauguel est étudiante de l’École Supérieure d’Art & Design du Havre (ésadhar).